Rosier Grimpant Aimée Vibert

Le Rosier Aimée Vibert est un grand rosier grimpant dont les rameaux sont presque sans épines, une excellente variété à la très longue floraison datant de 1828. Il s’émaille de roses rondes, doubles, de taille moyenne, en forme de pompons blanc pur et agréablement parfumées. Elles éclosent de juin jusqu’en automne, sur une végétation abondante, superbe, très résistante aux maladie. Cette très belle liane au caractère bien trempé est aussi une plante peu exigeante et facile à cultiver, qui n’exige que peu de soins une fois bien installée.

Ce grand rosier est un hybride horticole complexe, issu entre autres du rosier noisette, le Rosa x noisettaeana (plus précisément la variété Champney’s Pink Cluster) et du Rosa sempervirens. Les rosiers de Noisette sont en général bien parfumés (et parfois un peu frileux), comme leur ancêtre le Rosier de Chine, et aussi florifères que leur autre ascendant le Rosier musqué. ‘Aimée Vibert’, également connu sous le nom de ‘Bouquet de mariée’  atteindra facilement 4 m de hauteur pour une envergure de 1.50 à 2 m. Ses longues tiges sont souples et couvertes d’un feuillage bien fourni et très sain, vert moyen. Les fleurs blanches de cette variété naissent de boutons rose  magenta. Elles se forment en abondance, dès la mi-juin, puis se renouvellent régulièrement en été, avec une faible remontée en septembre-octobre, et c’est bien là son point faible. Les boutons s’épanouissent en roses très doubles de 4-5 cm de diamètre, blanc pur à étamines dorées, rassemblées en longs bouquets à l’extrémité de tiges flexibles. Coquettes, joufflues, charmeuses, elles sont auréolées d’un doux parfum musqué, mais fanent dans une teinte beige qui n’est pas du goût de tous les jardiniers. Les petits fruits qui font le régal des oiseaux à la mauvaise saison sont en réalité des faux fruits charnus appelés cynorrhodons. Ils renferment une grande quantité d’akènes à une seule graine.

‘Aimée Vibert’ est un rosier généreux, solide, charmant, doté d’une très longue floraison et d’une santé de fer. Il est si peu exigeant qu’il accepte les sols sablonneux. Comme les autres lianes, il est incomparable pour garnir les grands espaces et donner un petit air d’abandon, planté au-dessus des massifs un peu trop stricts. C’est un compagnon idéal pour les arbres morts qu’il ravivera, les clôtures incertaines et les affreux bâtiments ou les cabanons auxquels il donne un charme fou. Palissé sur une arche, près de la terrasse, il constituera un passage poétique et parfumé, tandis qu’il partira à l’assaut d’une grande pergola enlacé dans les rameaux d’une clématite vigoureuse comme ‘Montana’, ‘Prince Charles’ ou la Clematis terniflora.